Trouble dysphorique prémenstruel (syndrome prémenstruel, SPM) | Le Conseil médical du Canada
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Objectifs d’examen du CMC Expert médicalTrouble dysphorique prémenstruel (syndrome prémenstruel, SPM)

Trouble dysphorique prémenstruel (syndrome prémenstruel, SPM)

Version: février 2017
ID hérité: 56-3

Explication

Le trouble dysphorique prémenstruel (syndrome prémenstruel ou SPM) est une combinaison de symptômes physiques, émotifs ou comportementaux qui surviennent juste avant le début du cycle menstruel et qui disparaissent pendant le reste du cycle. Les symptômes sont parfois suffisamment graves pour nuire de manière importante aux activités professionnelles et familiales.

Étiologie

(liste non exhaustive)

  1. La cause du syndrome prémenstruel est inconnue, mais de nombreuses théories tentent d’en expliquer la pathogenèse.

Objectifs principaux

Dans le cas d’une patiente atteinte du trouble dysphorique prémenstruel (SPM), le candidat devra en diagnostiquer la gravité et les complications, et mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il devra en particulier distinguer le SPM de symptômes prémenstruels normaux ou d’autres causes de symptômes physiques ou de changements d’humeur. Il devra aussi étudier les effets psychosociaux de cette affection.

Objectifs spécifiques

Dans le cas d’une patiente atteinte du trouble dysphorique prémenstruel (SPM), le candidat devra

  1. énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment :
    1. déterminer si les symptômes sont cycliques (p. ex. utilisation d’un journal des symptômes);
    2. s’assurer que les symptômes ne sont pas liés à une autre affection chronique (p. ex. trouble dépressif majeur);
    3. évaluer la gravité des symptômes physiques et de ceux qui concernent l’humeur, ainsi que leurs conséquences psychosociales;
  2. énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
    1. considération et exclusion d’affections dont la symptomatologie est semblable (p. ex. hypothyroïdie, anémie);
    2. prise en compte du fait que, dans la majorité des cas, aucun examen supplémentaire n’est requis;
  3. établir un plan efficace de prise en charge initiale, notamment :
    1. exposer la prise en charge initiale, dont le traitement de soutien et les conseils liés aux habitudes (p. ex. régime alimentaire, exercice, réduction du stress);
    2. envisager le recours à l’hormonothérapie pour supprimer l’ovulation (p. ex. contraceptif oral);
    3. énumérer les indications du recours à des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine pour le traitement du trouble dysphorique prémenstruel (SPM).