Sevrage à une substance | Le Conseil médical du Canada
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Sevrage à une substance

Version: janvier 2017
ID hérité: 103-1

Explication

Le sevrage à une substance est une cause importante de morbidité et de mortalité à l’échelle de la planète et a de graves répercussions sur la santé publique. Selon la substance en cause, il existe divers syndromes de sevrage qu’il importe d’identifier et de traiter.

Étiologie

(liste non exhaustive)

  1. Chimiodépendance (p. ex. alcool, drogues illicites, tabac, médicaments d’ordonnance)

Objectifs principaux

Dans le cas d’un patient présentant des symptômes de sevrage, le candidat devra pouvoir déterminer la nature du problème et les risques possibles, et juger de la nécessité de l’orienter vers des services de soutien et d’intervention à court et à long termes.

Objectifs spécifiques

Dans le cas d’un patient présentant des symptômes de sevrage, le candidat devra

  1. énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment celles découlant :
    1. d’un examen approfondi des antécédents médicaux, familiaux et psychosociaux (voir aussi Troubles liés à une substance et troubles de dépendance);
    2. de l’anamnèse recueillie auprès de personnes proches, s’il y a lieu;
    3. de l’examen physique, réalisé en accordant une attention particulière à l’état mental et à l’instabilité neurovégétative du patient;
  2. énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
    1. le dépistage de drogues;
    2. la recension des outils de dépistage à employer (p. ex. mini-examen de l’état mental, questionnaire CAGE, outils d’évaluation du sevrage);
    3. les analyses ou tests de laboratoire visant à déceler des lésions organiques ou autres complications, selon le cas (p. ex. tests de fonction hépatique, radiographie pulmonaire);
  3. établir un plan efficace de prise en charge initiale, notamment :
    1. assurer les soins d’entretien dans les cas aigus (p. ex. voies respiratoires, réanimation liquidienne, soulagement de la douleur);
    2. assurer un environnement sécuritaire (p. ex. hospitalisation, centre de convalescence);
    3. assurer un traitement pharmacologique approprié (p. ex. thiamine, benzodiazépine à action prolongée, sédatif);
    4. déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés (p. ex. programme de désintoxication, counselling familial, services psychologiques).