Douleurs dorsales et symptômes connexes (p. ex. sciatalgie) | Le Conseil médical du Canada
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Objectifs d’examen du CMC Expert médicalDouleur articulaireDouleurs dorsales et symptômes connexes (p. ex. sciatalgie)

Douleurs dorsales et symptômes connexes (p. ex. sciatalgie)

Version: février 2017
ID hérité: 50-4

Explication

Les douleurs lombaires sont extrêmement fréquentes et, dans la plupart des cas, ne nécessitent aucun examen ou test. Cependant, dans le cas de certains patients présentant une douleur dorsale ou des signes d’une compression nerveuse due à une pathologie du dos, une prise en charge et un diagnostic précis sont essentiels pour assurer un résultat favorable.

Étiologie

(liste non exhaustive)

  1. Problèmes mécaniques
    1. Douleur dorsale commune
    2. Compression aiguë d’une racine nerveuse, provoquée par une hernie discale
    3. Sténose spinale ou syndrome de la queue de cheval
  2. Arthrite inflammatoire (p. ex. spondylarthrite ankylosante)
  3. Infections
  4. Fracture
  5. Néoplasie
  6. Autres (p. ex. douleur rapportée)

Objectifs principaux

Dans le cas d’un patient présentant une douleur dorsale, le candidat devra pouvoir déterminer si ce patient a besoin ou non d’examens plus poussés et d’une prise en charge spécifique. En particulier, le candidat devra déterminer si le patient nécessite une intervention urgente.

Objectifs spécifiques

Dans le cas d’un patient ayant une douleur dorsale, le candidat devra

  1. énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment :
    1. les éléments de l’anamnèse et de l’examen physique signalant la nécessité d’une intervention ou d’un examen urgents (p. ex. incontinence urinaire, fièvre);
    2. la détermination à savoir si le patient a besoin ou non d’examens plus poussés;
    3. les répercussions sur la capacité fonctionnelle;
    4. les antécédents liés aux activités professionnelles et récréatives;
  2. énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
    1. les analyses de laboratoire et autres tests appropriés (p. ex. tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique, s’il y a lieu);
  3. établir un plan efficace de prise en charge, notamment :
    1. prendre en charge les problèmes urgents, y compris diriger le patient vers des soins spécialisés;
    2. conseiller et informer le patient à propos des exercices appropriés et de son retour au travail;
    3. prendre en compte les répercussions possibles à long terme de la pathologie sur la capacité fonctionnelle;
    4. prescrire au besoin une médication sûre et efficace (p. ex. anti-inflammatoires non stéroïdiens, opiacés).