Explication
La douleur musculosquelettique non articulaire est commune, mais elle est rarement due à une affection susceptible de causer des dommages ou de mettre la vie en danger. Parfois appelée « douleur des tissus mous », elle constitue une source courante de préoccupation et un motif fréquent de consultation médicale.
Étiologie
(liste non exhaustive)
- Douleur généralisée
- Aiguë (p. ex. infections virales)
- Chronique (p. ex. fibromyalgie, polymyalgia rheumatica)
- Douleur localisée
- Aiguë
- Traumatisme (voir aussi Fractures et luxations)
- Infection (p. ex. ostéomyélite, fasciite nécrosante)
- Causes vasculaires (p. ex. syndrome compartimental, anémie drépanocytaire)
- Chronique
- Causes mécaniques (p. ex. tendinopathie, bursite)
- Causes vasculaires (p. ex. claudication intermittente)
- Causes néoplasiques
- Causes neuropathiques
- Aiguë
Objectifs principaux
Dans le cas d’un patient ayant une douleur musculosquelettique, le candidat devra pouvoir distinguer les symptômes dus à des causes osseuses, articulaires, musculaires, nerveuses ou vasculaires. Le candidat devra pouvoir ensuite classifier la pathologie sous-jacente probable et déterminer si une intervention d’urgence est nécessaire.
Objectifs spécifiques
Dans le cas d’un patient ayant une douleur musculosquelettique, le candidat devra
- énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment :
- le mécanisme anatomique et pathogène probable de la douleur;
- la détermination à savoir si un examen urgent ou immédiat est nécessaire;
- les répercussions sur la capacité fonctionnelle;
- les antécédents liés aux activités professionnelles et récréatives;
- énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
- les analyses de laboratoire et autres tests appropriés;
- les examens initiaux (p. ex. radiographies);
- les examens plus poussés ou spécialisés (p. ex. échographie Doppler, imagerie par résonance magnétique, études de conduction nerveuse), s’il y a lieu;
- établir un plan efficace de prise en charge, notamment :
- prise en charge urgente ou aiguë si le patient a des problèmes sérieux;
- information et conseils à propos des affections bénignes ou spontanément résolutives;
- conseils sur le retour à la vie normale;
- orientation vers des soins spécialisés, s’il y a lieu.