Douleur musculosquelettique non articulaire | Le Conseil médical du Canada
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Objectifs d’examen du CMC Expert médicalDouleur articulaireDouleur musculosquelettique non articulaire

Douleur musculosquelettique non articulaire

Version: janvier 2017
ID hérité: 50-3

Explication

La douleur musculosquelettique non articulaire est commune, mais elle est rarement due à une affection susceptible de causer des dommages ou de mettre la vie en danger. Parfois appelée « douleur des tissus mous », elle constitue une source courante de préoccupation et un motif fréquent de consultation médicale.

Étiologie

(liste non exhaustive)

  1. Douleur généralisée
    1. Aiguë (p. ex. infections virales)
    2. Chronique (p. ex. fibromyalgie, polymyalgia rheumatica)
  2. Douleur localisée
    1. Aiguë
      1. Traumatisme (voir aussi Fractures et luxations)
      2. Infection (p. ex. ostéomyélite, fasciite nécrosante)
      3. Causes vasculaires (p. ex. syndrome compartimental, anémie drépanocytaire)
    2. Chronique
      1. Causes mécaniques (p. ex. tendinopathie, bursite)
      2. Causes vasculaires (p. ex. claudication intermittente)
      3. Causes néoplasiques
      4. Causes neuropathiques

Objectifs principaux

Dans le cas d’un patient ayant une douleur musculosquelettique, le candidat devra pouvoir distinguer les symptômes dus à des causes osseuses, articulaires, musculaires, nerveuses ou vasculaires. Le candidat devra pouvoir ensuite classifier la pathologie sous-jacente probable et déterminer si une intervention d’urgence est nécessaire.

Objectifs spécifiques

Dans le cas d’un patient ayant une douleur musculosquelettique, le candidat devra

  1. énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment :
    1. le mécanisme anatomique et pathogène probable de la douleur;
    2. la détermination à savoir si un examen urgent ou immédiat est nécessaire;
    3. les répercussions sur la capacité fonctionnelle;
    4. les antécédents liés aux activités professionnelles et récréatives;
  2. énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
    1. les analyses de laboratoire et autres tests appropriés;
    2. les examens initiaux (p. ex. radiographies);
    3. les examens plus poussés ou spécialisés (p. ex. échographie Doppler, imagerie par résonance magnétique, études de conduction nerveuse), s’il y a lieu;
  3. établir un plan efficace de prise en charge, notamment :
    1. prise en charge urgente ou aiguë si le patient a des problèmes sérieux;
    2. information et conseils à propos des affections bénignes ou spontanément résolutives;
    3. conseils sur le retour à la vie normale;
    4. orientation vers des soins spécialisés, s’il y a lieu.