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NouvellesFaites connaissance avec les membres du Comité exécutif du Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone (CNFMSA)

Faites connaissance avec les membres du Comité exécutif du Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone (CNFMSA)

Le 16 avril 2021

*Pour obtenir l’information la plus récente à propos des membres du Comité exécutif du CNFMSA, veuillez visiter cette page.*

Le Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone (CNFMSA) est le fruit d’un partenariat entre l’Association des médecins autochtones du Canada, l’Association des facultés de médecine du Canada, le Collège des médecins de famille du Canada, le Conseil médical du Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Le CNFMSA a été créé pour favoriser la mise en œuvre d’axes de travail dirigés par des Autochtones qui permettront de réformer la formation médicale en santé autochtone et de contribuer à la prestation de soins respectueux des réalités culturelles. Ce partenariat a été conçu pour garantir aux populations autochtones un accès à des soins de haute qualité, respectueux des réalités culturelles et exempts de racisme, il faut d’abord apporter un changement systémique à la manière dont les professionnels de la santé sont formés et évalués.

Le CNFMSA fournira leadership et soutien aux partenaires alors qu’ils s’acquittent de leurs responsabilités collectives en réponse à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, aux appels à l’action de la CVR et aux appels à la justice pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Pour plus d’information à propos du CNFMSA, visitez cette page.

Faites connaissance avec les membres du Comité exécutif, les médecins autochtones de ce partenariat, travaillant avec des organismes de soins de santé qui ont reconnu la nécessité de collaborer pour faire progresser la formation médicale en santé autochtone dans tout le pays.

Leslie Spillet, gardienne du savoir

Giizhigooweyaabikwe – Femme du ciel peinte | Mukwa Doodum – Clan de l’Ours | Crie/Métisse | Elle/elle | Danseuse du soleil – Rassemblement des calumets sacrés – Pipestone (Manitoba), Sprucewoods | Gardienne du savoir – Institut de santé et de guérison Ongomiizwin, Centre des Sciences de la santé Rady, Université du Manitoba

C’est un honneur pour moi d’appuyer le Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone dans ses efforts pour concrétiser sa vision et son mandat. J’ai appris à mes filles que le rôle le plus important au sein de notre communauté consistait à servir les gens (parents), mais aussi à se souvenir de prendre soin de leur propre esprit grâce aux cérémonies et aux enseignements du calumet. Je m’efforce d’intégrer ces enseignements dans ma propre vie, sachant nos actes comptent beaucoup plus que nos paroles.

Mon histoire personnelle est semblable à celle de beaucoup de nos concitoyens et c’est grâce aux relations nouées au fil des ans avec les membres de la communauté qui partagent leurs expériences collectives dans le cadre d’innombrables activités communautaires que j’ai pu reconquérir mon identité, ma culture, mon histoire, mon espace, ma famille (parenté) et mes connaissances. J’ai la chance d’occuper des positions (espace) et d’être en relation avec des proches qui ont été les plus touchés par la violence coloniale, notamment les femmes autochtones et les personnes bispirituelles, les femmes vivant avec le VIH/sida, les travailleurs du sexe, les jeunes exploités sexuellement et les femmes victimes de la traite, les jeunes criminalisés et les familles de MMIWG2S. Dans le contexte de ces relations, j’ai travaillé à partir du principe fondamental que ce sont les systèmes qui doivent changer – et non les personnes qui y survivent. Cela m’a aidée à accepter, à ne pas juger, à être informée des traumatismes et à être capable de remettre en question la violence coloniale – la suprématie blanche, le racisme, le patriarcat, l’hétérosexisme et la transphobie qui sont ancrés dans les institutions coloniales, les cadres juridiques, la langue, le droit et les politiques.

Au cours des deux dernières années, j’ai travaillé à l’Institut autochtone de santé et de guérison Ongomiizwin en tant que gardienne des connaissances (aide). Ongomiizwin est un institut au sein du Centre des sciences de la santé Rady de l’Université du Manitoba. Dans ce rôle, je partage des connaissances et des cérémonies culturelles, je soutiens les étudiants autochtones inscrits dans les 5 sciences de la santé, je facilite le programme d’études autochtones pour les étudiants, je participe à l’élaboration de politiques (Cessation de toute forme de racisme, du Centre Rady), j’examine et je donne des conseils sur le programme d’études (soins infirmiers et médecine) et je fournis des conseils individuels aux étudiants qui cherchent du soutien. Tout au long de mon travail, je remets en question les paradigmes, les pédagogies, les structures et les récits coloniaux qui sont nuisibles et blessants et qui diminuent notre esprit et notre bien-être collectifs.

Je continue à me mobiliser dans la communauté en siégeant aux conseils d’administration du Manitoba Harm Reduction Network et des cercles consultatifs autochtones de l’Université de Winnipeg et de l’Université du Manitoba, et en consultant des organismes autochtones sans but lucratif et communautaires sur la décolonisation et l’antiracisme.

Dre Marcia Anderson, présidente 

La Dre Marcia Anderson est d’origine crie-anishinaabe et a grandi dans le nord de Winnipeg. Ses racines familiales sont issues de la nation crie de Norway House et de la Première nation de Peguis au Manitoba. Elle pratique à la fois la médecine interne et la santé publique en tant que médecin hygiéniste à l’Office régional de la santé de Winnipeg. Elle est vice-doyenne de la santé autochtone et directrice exécutive des affaires académiques autochtones à l’Institut de santé et de guérison Ongomiizwin, à la Faculté des sciences de la santé Rady de l’Université du Manitoba. Elle préside le Réseau de l’AFMC sur la santé des Autochtones. Elle est l’ancienne présidente de l’Association des médecins autochtones du Canada et l’ancienne présidente du Congrès des médecins autochtones de la région du Pacifique. Elle a été récompensée pour sa contribution à la santé des peuples autochtones par un Prix national d’excellence décerné aux Autochtones en mars 2011. En 2018, elle a été nommée l’une des 100 femmes les plus puissantes du Canada par le Réseau des femmes exécutives.

Dr Evan Adams

Evan Tlesla II Adams est un médecin salish du littoral de la Première nation Tla’amin, près de Powell River, en Colombie-Britannique, au Canada.

Le Dr Adams a obtenu son doctorat en médecine à l’Université de Calgary et a fait sa résidence dans le programme de médecine familiale autochtone à Vancouver. Il est titulaire d’une maîtrise en santé publique de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, MD. Il a été médecin hygiéniste provincial adjoint de la Colombie-Britannique de 2012 à 2014, puis médecin en chef de l’Autorité sanitaire des Premières nations (2014-2020). Il est maintenant en échange auprès de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, Services aux Autochtones Canada, en tant que médecin en chef adjoint de la santé publique.

Dre Sarah Funnell

La Dre Sarah Minwanimad Funnell est médecin de famille des Premières nations et spécialiste de la santé publique. Sarah est médecin-hygiéniste associée à Santé publique Ottawa et directrice de la santé autochtone au sein du département de médecine familiale de l’Université Queen’s. Auparavant, elle offrait des services de soins primaires aux réfugiés, aux immigrants, aux sans-abris et aux Autochtones. Depuis mars 2020, Sarah apporte son soutien aux initiatives déployées en réponse à l’épidémie de COVID-19 et à l’avancement de la formation médicale en santé autochtone.

Après avoir terminé ses études de médecine à l’Université d’Ottawa (U d’O), la Dre Funnell a poursuivi son double intérêt pour la médecine familiale et l’épidémiologie dans le cadre du programme de résidence de cinq ans en santé publique et en médecine préventive de l’U d’O. Elle a obtenu sa certification du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) en 2015. Elle a ensuite obtenu le titre d’associée du Collège royal en santé publique et en médecine préventive en 2018.

Elle a des origines algonquines et tuscaroras et a grandi parmi les Mississaugas de la Première nation d’Alderville. Sarah est membre du Conseil d’administration de l’Association des médecins autochtones du Canada et du Conseil d’administration du Collège des médecins de famille du Canada. Elle est coprésidente du Comité sur la santé des Autochtones du CMFC et siège également au Comité consultatif sur la santé des Autochtones du Collège royal. Elle travaille actuellement avec les deux collèges pour améliorer le programme d’études sur la santé des Autochtones dans tous les programmes de résidence. Elle vit à Ottawa avec son mari et ses trois filles. Dans ses temps libres, elle parle à ses plantes.

Dre Darlene Kitty

Médecin de famille, la Dre Kitty est d’origine crie. Elle exerce depuis 2006 à Chisasibi, la plus grande des neuf communautés cries du Nord québécois. Elle est directrice du Programme autochtone de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, à la tête des efforts déployés pour recruter, admettre, appuyer et encadrer les étudiants autochtones pour les aider à devenir médecins. Elle participe à l’élaboration du programme d’études en santé autochtone y compris les activités universitaires et les conférences scientifiques sur la santé des autochtones en qualité de professeure adjointe au Département de médecine familiale. Elle a publié plusieurs articles sur la santé autochtone et a donné des présentations dans le cadre de nombreuses conférences et réunions universitaires et cliniques durant sa carrière.

En tant qu’ancienne présidente et membre du Conseil d’administration de l’Association des médecins autochtones du Canada, la Dre Kitty collabore avec les partenaires de l’organisation pour faire progresser le dossier de la santé des Autochtones et contribuer à des initiatives de sensibilisation, des recherches et des publications pertinentes pour les Autochtones. Ces intervenants majeurs comprennent la Société de la médecine rurale du Canada, le Groupe de travail sur la santé autochtone du Collège des médecins de famille du Canada, le Comité consultatif sur la santé autochtone du Collège royal et le Cercle national des sciences de la santé autochtone. Elle poursuit ces collaborations et expériences en tant que membre du Comité exécutif du Consortium national pour la formation médicale en santé autochtone et le Réseau de l’AFMC sur la santé des Autochtones.

La Dre Kitty apprécie grandement son travail sur les plans universitaire, clinique et administratif qu’elle considère comme d’importantes voies vers les soins, l’enseignement et les activités de plaidoyer en vue de traiter et d’améliorer la santé des Autochtones et les enjeux sociaux connexes, y compris l’antiracisme et la sécurité culturelle, le tout dans un esprit de réconciliation.

Dre Lisa Richardson

La Dre Lisa Richardson est médecin et éducatrice clinicienne de sang mêlé anishinaabe (Shebahononing/Killarney). Elle pratique la médecine interne générale au University Health Network de Toronto.  Elle est conseillère stratégique en santé autochtone pour la faculté de médecine Temerty de l’Université de Toronto et pour le Women’s College Hospital, où elle a fondé le Centre for Wise Practices in Indigenous Health. Elle est professeure agrégée et vice-présidente de la culture et de l’inclusion au département de médecine. La Dre Richardson défend farouchement l’équité en matière de santé autochtone et l’éducation sanitaire autochtone aux niveaux local, provincial et national.

Dre Nel Wieman

La Dre Nel Wieman, Anishinaabe (Première nation de Little Grand Rapids, Manitoba), est médecin en chef adjointe par intérim de l’Office de la santé des Premières nations et présidente du Conseil d’administration de l’Association des médecins autchtones du Canada (AMIC) depuis 2016.

La Dre Wieman a obtenu son diplôme de médecine et sa formation spécialisée en psychiatrie à l’Université McMaster. Première femme psychiatre autochtone au Canada, la Dre Wieman a plus de 20 ans d’expérience clinique, travaillant avec des autochtones dans des milieux ruraux/réserves et urbains. Elle a notamment codirigé un programme de recherche en santé autochtone à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto et le National Network for Indigenous Mental Health Research, a été vice-présidente du Comité d’éthique de la recherche de Santé Canada et a siégé au Conseil d’administration des IRSC. Elle a également travaillé et enseigné dans de nombreux milieux universitaires, a présidé des groupes consultatifs nationaux au sein de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits – Santé Canada, et a siégé en tant que directrice dans de nombreux conseils d’administration, notamment la Fondation Indspire, la Pacific Blue Cross et le Consortium national sur la formation médicale en santé autochtone.

 

Faites connaissance avec la directrice exécutive du CNFMSA

La directrice exécutive du CNFMSA travaillera en étroite collaboration avec les comités de supervision et dirigera le secrétariat du projet hébergé par l’AFMC. Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la directrice exécutive du CNFMSA.

Danielle N. Soucy

Au cours des 11,5 dernières années, Mme Soucy a occupé le poste de directrice du bureau des sciences de la santé des étudiants autochtones (ISHS) de la faculté des sciences de la santé de l’Université McMaster. Avant cela, elle était analyste principale des politiques et agente de recherche pour l’Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA). Elle apporte au CNFMSA une vaste expérience de travail à l’échelle nationale et en première ligne de l’éducation médicale. La capacité de Mme  Soucy à travailler en collaboration avec la gouvernance autochtone au sein de l’université et de l’administration supérieure, ainsi que les consultations et les partenariats communautaires, ont permis à son bureau d’être reconnu comme une pratique exemplaire à l’échelle internationale. Elle a fait preuve d’innovation en élaborant de nouveaux programmes et services visant à inclure les priorités autochtones dans les 32 programmes de niveau prédoctoral, postdoctoral et de développement professionnel continu de la faculté. En 2019, elle a été la première personne au Canada à recevoir le prix Limelight des nouvelles initiatives de recrutement, de soutien et d’obtention de diplômes pour les étudiants autochtones, décerné par le Leaders in Indigenous Medical Education Network.

Pendant son mandat à l’ONSA, elle a dirigé les groupes de travail sur la santé autochtone de l’AMAC/AFMC et de l’AMAC/CRMCC. Elle a fait ses preuves et jouit d’une solide réputation de personne passionnée, engagée et de la plus haute intégrité dans son éthique de travail et ses relations. C’est ce qui explique son succès dans le développement de partenariats, les meilleures pratiques des étudiants et la collaboration avec les organismes et réseaux gouvernementaux et réglementaires au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

En tant qu’alliée des peuples autochtones, son objectif est de transformer nos établissements d’enseignement supérieur en espaces de réussite sûrs, équitables, diversifiés et inclusifs pour les Autochtones dans le domaine de l’éducation médicale, tels qu’ils les dirigent et les déterminent, tout en honorant les nombreux enseignants, aînés et gardiens du savoir de la communauté qui ont contribué à façonner sa mentalité. En tant qu’universitaire, ses recherches portent sur l’EDI, le racisme anti-autochtone, les compétences dans l’enseignement des professions de la santé, le développement du corps professoral dans l’enseignement des sciences de la santé, la théorie de la race critique et l’équité dans le recrutement, les admissions et la rétention dans les professions de la santé, les méthodologies de recherche et l’éthique autochtones. Son dernier article paru dans la revue Aboriginal Policy Studies « Where are you from? Reframing Facilitated Admissions Policies in the Faculty of Health Sciences » a été co-écrit par la Dre Nel Wieman, présidente de l’AMAC. Elle est candidate au doctorat au Département de la santé, du vieillissement et de la société de la Faculté des sciences sociales de l’Université McMaster, à Hamilton (Ontario). Ses recherches portent sur la compétence des éducateurs médicaux non autochtones à enseigner la santé autochtone dans les programmes de médecine de premier cycle.

Pour Danielle, le rôle de directrice générale représente la capacité de contribuer à un changement institutionnel systémique répondant aux objectifs du CNFMSA, de son conseil d’administration et de ses partenaires. Elle est enthousiaste à l’idée de travailler avec les leaders autochtones d’élite dans le domaine de l’éducation médicale, du mentorat des futurs leaders et de l’espace universitaire qui favorise l’épanouissement des étudiants en médecine, des résidents et les professeurs autochtones.