Le Conseil médical du Canada (CMC) est fier de faire partie d’un système pancanadien d’évaluation des médecins, lequel suscite l’admiration du monde entier pour sa rigueur et son innovation. Les exigences relatives à la pratique de la médecine n’ont pas toujours été bien définies. Aujourd’hui encore, les compétences requises pour assurer des soins sécuritaires et répondre aux besoins des patients continuent d’évoluer.
Dans la chronologie ci-dessous, vous découvrirez plus d’un siècle d’histoire alors que le CMC continue de travailler sans relâche à remplir sa mission, qui est de faire respecter les normes de sécurité en matière de soins aux patients. Découvrez l’histoire du CMC, qui s’est adapté à l’évolution du paysage médical tout en collaborant avec les ordres de médecins, les organismes de délivrance des permis d’exercice et le milieu de l’éducation médicale.
Au XIXe siècle, le paysage médical des régions qui allaient former le Canada était fragmenté, et les normes variaient d’un endroit à l’autre. À la fin des années 1820, l’éducation médicale formelle a vu le jour avec la création de la première faculté de médecine. Les appels en faveur d’un processus d’inscription national se sont multipliés au cours de la deuxième moitié du siècle, les avantages des méthodes d’évaluation normalisées étant de plus en plus reconnus.
Le premier Conseil, colline du Parlement, Ottawa, 1912.
Au début des années 1900, l’évolution de la réglementation et la création du CMC ont mené à une harmonisation des exigences réglementaires en matière d’inscription et d’évaluation dans l’ensemble du pays.
L’approche du CMC évolue en même temps que les pratiques médicales. Le milieu du XXe siècle a été marqué par des développements majeurs, notamment le recours à des examinateurs spécialisés et la transition vers un système de notation automatique, ce qui a permis de rationaliser le processus d’octroi des permis et d’assurer une certaine rigueur.
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*Rebaptisée Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) en 2005.
Défilé de la collation des grades de l’Université McGill à travers le portail Roddick, Montréal, années 1940. Crédit de photo : Les archives de l’Université McGill.
75e réunion du Conseil, bloc ouest, colline du Parlement, Ottawa, 1987.
En raison des changements démographiques et des tendances en matière d’immigration, il y a eu une demande croissante de médecins dans la deuxième moitié du XXe siècle. Le CMC a adapté ses examens pour répondre aux besoins d’une main-d’œuvre de plus en plus diversifiée. Le tournant du millénaire a marqué le début de l’ère des examens administrés par ordinateur, révolutionnant du coup les méthodes d’évaluation.
Dans les années 2010, le CMC a réagi aux changements sociétaux en mettant l’accent sur l’équité et l’inclusion aux fins de l’évaluation des médecins. Les mises à jour des plans directeurs et l’introduction de nouveaux outils témoignent d’un engagement en faveur de soins culturellement sécuritaires.
Un candidat passe l’examen de la CNE dans un cadre clinique simulé.
L’EACMC, partie I, offert par voie de surveillance à distance.
La pandémie de la COVID-19 a exacerbé les vulnérabilités bien documentées du système de santé du Canada, notamment la pénurie de médecins, et a accéléré le recours aux soins virtuels. Pour faire face aux réalités de la pandémie, le CMC s’est adapté et a mis en place des séances d’examens en ligne. Le CMC continue d’évoluer afin de répondre aux besoins de la population canadienne, en mettant l’accent sur l’inclusivité, la sécurité culturelle et les soins de santé antiracistes et anti-oppressifs.
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