Enfant qui pleure ou qui geint | Le Conseil médical du Canada
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Objectifs d’examen du CMC Expert médicalEnfant qui pleure ou qui geint

Enfant qui pleure ou qui geint

Version: mars 2023
ID hérité: 71-1

Explication

Bien qu’il ne soit pas inhabituel qu’un enfant pleure ou geigne, il est important de faire la distinction entre les causes bénignes et organiques d’un tel comportement.

Étiologie

(liste non exhaustive)

  1. Causes fonctionnelles (p. ex. faim, irritabilité, manque de sommeil)
  2. Coliques
  3. Traumatisme (p. ex. blessure, violence/traumatisme physique et/ou psychologique)
  4. Maladie

Objectifs principaux

Dans le cas d’un enfant qui pleure ou qui geint, le candidat devra diagnostiquer la cause, la gravité et les complications du problème sous-jacent, et mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il devra en particulier distinguer les urgences pédiatriques des affections qui ne requièrent aucun traitement d’urgence ou pour lesquelles il suffit de rassurer les parents.

Objectifs spécifiques

Dans le cas d’un enfant qui pleure ou qui geint, le candidat devra

  1. recenser et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment celles découlant
    1. d’une anamnèse portant sur le comportement antérieur de l’enfant, ses habitudes de sommeil et alimentaires, les symptômes associés (p. ex. fièvre, douleur) et le contexte social dans lequel il évolue;
    2. d’un examen physique complet visant à déterminer si l’enfant est malade ou non;
  2. recenser et interpréter les examens essentiels, y compris les examens appropriés en cas de soupçon de maladie ou de traumatisme sous-jacents;
  3. établir un plan efficace de prise en charge initiale, notamment :
    1. conseiller les personnes qui prennent soin d’un enfant qui pleure ou qui geint sans être atteint d’une maladie organique;
    2. déterminer si l’enfant a besoin d’un suivi en vue d’examens ou d’une prise en charge plus poussés;
    3. déterminer si l’enfant doit être orienté vers un spécialiste, soit en vue d’une consultation urgente ou d’une consultation non urgente;
    4. assurer la sécurité de l’enfant si l’on soupçonne que de mauvais traitements sont à l’origine du problème.