Douleur scrotale | Le Conseil médical du Canada
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Douleur scrotale

Version: janvier 2017
ID hérité: 91

Explication

Les douleurs scrotales constituent un problème courant, tant dans le contexte des soins primaires que dans celui des salles d’urgence. Parmi les causes sous-jacentes éventuelles, certaines exigeront l’établissement d’un diagnostic d’urgence et une prise en charge immédiate du patient de façon à éviter des complications graves et persistantes. De telles douleurs peuvent également précéder l’apparition d’une masse visible au niveau du scrotum.

Étiologie

(liste non exhaustive)

  1. Torsion testiculaire
  2. Inflammation (p. ex. épididymite aiguë, orchite, traumatisme)
  3. Hernie incarcérée/étranglée
  4. Hémorragie dans une tumeur testiculaire

Objectifs principaux

Dans le cas d’un patient présentant une douleur scrotale, le candidat devra en diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, et mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il faut accorder une attention particulière à une douleur d’apparition subite, auquel cas il faudra procéder à un examen d’urgence pour vérifier la présence d’une torsion testiculaire.

Objectifs spécifiques

Dans le cas d’un patient présentant une douleur scrotale, le candidat devra

  1. énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales, notamment :
    1. l’anamnèse complète des symptômes, y compris les antécédents sexuels;
    2. les résultats d’un examen adéquat de l’abdomen et des organes génitaux;
    3. l’évaluation de l’urgence de la situation;
  2. énumérer et interpréter les données cliniques et les résultats des examens de laboratoire qui ont eu une importance capitale dans les processus d’exclusion, de différenciation et de diagnostic (p. ex. échographie, tests de dépistage de maladies transmissibles sexuellement, formule sanguine);
  3. établir un plan efficace de prise en charge initiale, notamment :
    1. diriger le patient vers des soins spécialisés (p. ex. intervention chirurgicale), s’il y a lieu;
    2. établir un traitement médicamenteux approprié (p. ex. antibiotiques, analgésiques);
    3. conseiller le patient en matière de pratiques sexuelles sans risque, s’il y a lieu.